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Ville-la-Grand choisit la souveraineté numérique avec Hexagone

Commune de Ville-la-Grand 

La commune a fait le choix de la suite collaborative Hexagone pour renforcer la souveraineté numérique de son administration. Un outil qui transforme au quotidien la collaboration entre élu(e)s et agents.

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Contexte

La Commune de Ville-la-Grand a choisi la suite collaborative Hexagone pour renforcer la collaboration entre élu(e)s et agents et garantir la souveraineté numérique de ses données. Porté par un projet politique autour de l’alimentation souveraine, ce choix s’est imposé comme une alternative aux solutions américaines.

Aujourd’hui, plus de 80 % des agents utilisent Hexagone au quotidien, ce qui en fait un réflexe pour l’administration et un véritable atout pour le pilotage des projets municipaux.

Résumé

La Commune de Ville-la-Grand a choisi la suite collaborative Hexagone pour moderniser son administration, renforcer la collaboration entre élu(e)s et agents et garantir la souveraineté numérique.

La maire Nadine Jacquier et le DSI Antoine Quach reviennent sur les motivations, le déploiement et les bénéfices concrets : gain de temps, coédition simplifiée et réduction de l’usage du papier.

Aujourd’hui, Hexagone est devenu un véritable réflexe au quotidien pour la collectivité. La députée Virginie Duby-Muller rappelle enfin l’importance d’adopter des solutions françaises et sécurisées.

« Il ne faut pas hésiter à recourir aux solutions d’Interstis, qui répondent aux critères de la commande publique » indique Virginie Duby-Muller, Députée de Haute-Savoie.

Madame Nadine Jacquier, Maire de Ville-la-Grand

 

Avant la mise en place d’Hexagone, quelles solutions votre administration utilisait-elle ? Quelle a été la principale motivation pour rechercher une solution souveraine, et comment ce projet est-il né ?

Avant la mise en place de la suite Hexagone, nous n’avions pas d’outils collaboratifs à proprement parler. Chacun faisait avec ce qu’il voulait et cela manquait un peu d’uniformité. Nous voulions rassembler et avoir plus de transversalité entre les services et les élu(e)s, notamment pour collaborer autour de projets politiques. C’est en ce sens que j’ai sollicité mon précédent Directeur Général des Services afin qu’il se coordonne avec la Direction des Systèmes d’Information (DSI) pour la mise en œuvre d’un outil tel que celui-ci, notamment pour porter le projet d’alimentation souveraine que j’ai porté avec mes collègues élu(e)s et les différents services municipaux.

 

Dans ce type de projet, quel est le rôle des élu(e)s ?

Les élu(e)s doivent fournir aux agents les moyens techniques et financiers nécessaires pour porter un projet de cette envergure. Il est essentiel de comprendre que la mise en place d’une suite collaborative permet à l’équipe municipale de conduire efficacement des projets politiques. Dans notre cas, pour le projet d’alimentation souveraine, j’ai mis à disposition tous les moyens nécessaires aux agents en charge. Les élu(e)s doivent pleinement s’emparer des enjeux liés à la souveraineté numérique et à la cybersécurité.

Que diriez-vous à un Directeur des Systèmes d’Information (DSI) qui aurait des réticences à porter un projet comme celui-ci dans sa collectivité et quelle démarche proposeriez-vous à ce même Directeur pour qu’il engage le projet ?

Le DSI doit prendre le temps d’écouter les professionnels d’Interstis : ils connaissent leur produit et aussi vos besoins

Dans notre cas, une fois que tout m’a été expliqué et détaillé, c’était une évidence. Et une fois la suite mise en place, on ne peut plus faire autrement — dans le bon sens du terme. Sur ces sujets, le DSI doit expliquer et détailler le projet aux élu(e)s. Une fois que l’élu aura saisi les enjeux, les moyens seront donnés aux services. Si on ne regarde pas ailleurs, le DSI aura toujours un argument pour conserver ses habitudes. Pourtant, les opportunités sont nombreuses pour mettre en œuvre un projet comme celui-ci, par exemple : plus de transversalité et une totale maîtrise de la donnée, pour ne citer que celles-ci. Lors de la mise en place de la suite, il y avait une forme de réticence de la part des agents. Après avoir rencontré les équipes d’Interstis lors d’un événement spécialement organisé, les retours ont été unanimes de la part des agents : « on comprend mieux ! ». Depuis, la suite est davantage utilisée, les agents sont habitués.

Au sein de la collectivité, quels ont été les bénéfices et les impacts de la mise en place de la suite collaborative Hexagone ?

Ils sont nombreux. Dans l’administration, c’est devenu un réflexe. Par exemple, l’État demande aux collectivités territoriales de numériser les actes, délibérations, etc. Avec la suite Hexagone, nous sommes dans cette dynamique. Aussi, pour rationaliser l’utilisation des imprimantes dans le but de faire des économies, nous nous sommes donnés les moyens et, encore une fois, la solution répond à ce besoin.

Personnellement, dans mon quotidien professionnel, l’usage du papier est quasi nul. Il m’arrive souvent d’arriver au bureau avec des dossiers, je les pose et je ne les utilise pas, puisque tout est disponible dans les espaces collaboratifs partagés avec mes services. Nous avons gagné en transversalité entre agents et élu(e)s. C’est une véritable richesse pour l’administration, et on gagne du temps. Par exemple, auparavant, pour monter le magazine municipal de la collectivité, nombre de papiers transitaient çà et là. Aujourd’hui, l’ensemble des allers-retours, de la validation du chemin de fer jusqu’à la validation finale, passe par la suite Hexagone. C’est très plaisant de savoir que les documents sont modifiables à souhait, et de pouvoir identifier qui est intervenu à quel moment.

Tous les jours, j’expérimente la suite et, au quotidien, j’apprends de nouvelles choses.

« En matière de cybersécurité, il ne faut pas attendre : cela concerne tout le monde »   précise Virginie Duby-Muller, Députée de Haute-Savoie.

Aujourd’hui, après avoir choisi la suite collaborative Hexagone, la collectivité pourrait-elle revenir à une solution américaine comme Microsoft ou Google ?

Non, c’est inenvisageable. Au-delà du projet professionnel, cette démarche nous interroge également sur nos usages personnels. Nous vivons, selon moi — et je crois que ce sentiment est partagé — un véritable éveil des consciences sur le plan numérique. Aujourd’hui, le projet Hexagone est porté par mon Directeur des Systèmes d’Information, Antoine Quach, et j’ai encore besoin de lui, car il est le véritable moteur de cette réussite. D’autres agents jouent également un rôle clé dans la mise en œuvre collective de ce projet ; je pense notamment à Michael Jacquemond, que je tiens aussi à remercier. Pour 2026, l’un de mes objectifs est de former l’ensemble des élu(e)s à l’usage de la suite collaborative Hexagone. Au sein de la collectivité, il n’y aura pas d’alternative : cette suite doit devenir le réflexe de tous.

 

Monsieur Antoine Quach, Directeur des Systèmes d’Information de Ville-la-Grand

« Dans un projet de suite collaborative souveraine, les collectivités territoriales ne doivent pas uniquement regarder les freins, mais aussi les opportunités, car il y en a beaucoup. » Antoine Quach, Directeur des Systèmes d’Information de Ville-la-Grand

Pourquoi avoir choisi une suite souveraine plutôt qu’une solution des géants américains, notamment Microsoft 365 ? Et quels avantages avez-vous mis en avant auprès de vos supérieurs pour justifier la mise en place d’un outil tel que celui-ci ?

Pour commencer, en tant qu’habitant de Ville-la-Grand, c’est pour moi une satisfaction de savoir que l’argent public est injecté dans l’économie française. Le projet est né suite à la mise en place d’un projet alimentaire souverain porté par les élu(e)s et la direction générale, avec pour devise « de la terre à l’assiette ». Pour conduire ce dernier, il m’a été demandé de trouver une solution collaborative permettant cela. Rapidement, un benchmark a été mis en place et trois solutions ont été étudiées : Interstis, Wimi et Office 365. Après étude, nous avons souhaité poursuivre avec les solutions d’Interstis pour plusieurs aspects : la facilité d’utilisation et le fait que la collectivité se retrouve dans la philosophie de l’entreprise. Plus largement, et toujours pour mener ce projet à bien, nous souhaitions maîtriser nos données, notre cybersécurité et ne plus être dépendants des solutions américaines, comme Microsoft 365 pour ne citer qu’elle, et c’est ce que, aujourd’hui, la suite collaborative Heagone nous offre.

Comment s’est déroulé le déploiement de la suite Hexagone au sein de votre commune ?

Nous avons constitué, avec les représentant(e)s des différents services, un groupe de travail pour définir le mode de déploiement de la solution. Pour les métiers d’accueil, l’adhésion a été très rapide. Nous avons rencontré certaines difficultés avec les profils techniques, ces derniers étant des agents de terrain, plus éloigné de l’outil informatique. Pour les agents concernés, nous avons mis en place un accompagnement plus fort. Les services très impliqués ont permis à d’autres de s’approprier le produit. Initialement, la solution a été déployée pour piloter des projets, puis rapidement pour piloter les services, etc. Avec l’intégration de la boîte mail sécurisée, l’utilisation s’est accélérée et le personnel se connecte quotidiennement.

Quelles étaient les principales craintes de votre service (DSI) avant le déploiement de ce nouvel outil ?

Nous n’avons pas eu de craintes particulières puisque, à mon arrivée, nous étions en pleine refonte informatique et dans une dynamique de numérisation de l’administration. Sur le changement, nous étions bien avancés. Pour les utilisateurs, la solution est arrivée comme une fonctionnalité supplémentaire.

Quelles étaient les principales craintes des agents ?

Elles étaient au nombre de deux, si on peut appeler ça des craintes... Les agents n’étaient, à la base, pas très friands d’un outil collaboratif permettant, par exemple, la coédition de documents, étant plutôt habitués à uploader des documents finis et ne permettant pas la modification à distance. Aussi, certains agents ont perçu l’arrivée de la suite collaborative comme permettant un « contrôle » des missions confiées. Rapidement, la direction générale des services a clairement indiqué que ce n’était pas le but et que la suite avait pour objectif d’offrir davantage de synergie avec les services, de collaborer à distance, de piloter des projets transverses.

Quel rôle a joué l'accompagnement dans la conduite du changement ?

Dans différents services, des « ambassadeurs » de la suite Hexagone ont été nommés. Chacune et chacun avait pour but d’accompagner, motiver et rassurer les agents : c’est désormais chose faite ! La collectivité compte environ 200 agents, et ces derniers ont été accompagnés par environ huit personnes, dont le service informatique au complet.

Enfin, quel est actuellement l’état de l’adoption de la suite Hexagone au sein de votre administration ?

Aujourd’hui, la quasi-totalité des services utilise, au quotidien, la suite collaborative Hexagone. Au dernier recensement, on compte 80 % d’utilisateurs. Les 20 % restants sont, comme précédemment indiqué, principalement les agents techniques. Nous visons une bascule totale sur le trimestre 4 ou tout début 2026. Quoi qu’il en soit, on peut dire que la mise en place de la suite est une réussite : les agents l’utilisent au quotidien, et l’intégration de la boîte mail n’a fait qu’accélérer cette adoption ! Je tiens à remercier, très sincèrement, les services d’Interstis pour l’accompagnement humain et technique, et tout particulièrement Marine T. et Olivier V.

Enfin, pour mes confrères d’autres collectivités, je veux leur dire que je suis fier de porter un projet comme celui-ci. C’est un projet facile à mettre en place, il faut simplement se lancer. Avec tout ce que l’on voit et entend en matière de souveraineté numérique et de cybersécurité, il n’y a plus d’excuse : nous devons réagir.

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